Bastardo

Zut - Bastardo à Strasbourg - photo : Henri Vogt

Déjà aux manettes de Bistrot Coco, Nicolas Di Pol Moro a ouvert le 17 juin Bastardo avec « une volonté de dépoussiérer la cuisine italienne dans une ambiance populaire et décomplexée ».
Du 100% italien, du carrelage aux tables en marbre de Gênes, en passant par la farine et l’eau minérale importées de Naples pour faire la pâte à pizza : « Je travaille avec les maraîchers de proximité, mais pour le reste, j’ai pris soin de travailler en amont sur la sélection de produits italiens premium : vin des Pouilles, mortadelle de Bologne, burratina, bières artisanales…», explique-t-il. Jouant avec son « solfège qui lui laisse le champ libre », acquis auprès de Joël Robuchon et au Crocodile, ce jeune chef propose une cuisine créative et moderne, surtout pas figée : « Ma vraie dynamique c’est d’essayer de faire ce qui n’existe pas, en apportant un twist original aux recettes classiques. » Au Bastardo, pas de pizzas, mais des scarpettas (« littéralement, des godasses ! »), pas de planchettes, mais des « assiettes fraîcheur composées » selon l’inspiration et les produits de saison, des recettes adaptables en pâtes (fraîches) ou risotto. Du 100% fatto in casa, dans un lieu où les lustres en verre de Murano côtoient un mur graffé, où la cuisine s’ouvre sur la salle, où flotte un « son italien un peu vintage et un son hip-hop dans l’air du temps : un style bâtard, sans codes ! » Nicolas Di Pol Moro l’affirme : « J’ai cette volonté d’interpeller les gens, plaire à tout le monde, c’est compliqué, mais interpeller c’est plus simple ! » Parole de bâtard !


Bastardo
17, rue des Tonneliers à Strasbourg
03 88 21 01 01