Couleurs sur la street-food taïwanaise

L’incontournable bao de la street-food taïwanaise est arrivé à Strasbourg.

De Munich à Strasbourg
Après nous avoir fait saliver (et même baver) lors des dernières éditions du Street Bouche festival, l’enseigne munichoise pose définitivement ses valises derrière la cathédrale. « C’est le tout premier vrai resto qu’on ouvre. Même en Allemagne, il n’y en a pas », précise Nina Seyers, manageuse de la petite gargote fuchsia. Il faut dire que les Strasbourgeois sont presque devenus fétichistes de ces baos multicolores.

Incontournable de la street-food taïwanaise, le bao se caractérise par son pain ultra moelleux.

Carnivores, végés et vegans
À la base, le bao est un incontournable de la street-food taïwanaise. Sorte de sandwich au pain ultra moelleux, il est traditionnellement dégusté pour le réveillon du Nouvel An. Plus il est garni, plus les bourses (et les estomacs) le seront aussi. Les Strasbourgeois devraient donc faire fortune cette année, car les baos de la rue des Frères débordent de garniture. Pour devenir millionnaire, optez pour le Porkbelly, le plus tradi, avec sa poitrine de porc caramélisée, sa sauce à la mangue et ses pousses de betterave. Pour les végétariens, il y a l’option tofu frit, avec kimchi et cubes d’ananas. Et pour les vegans, on prépare ses papilles à un feu d’artifice pimenté, avec l’option aubergine braisée.

La quête de l’umami
Toutes les recettes ont été élaborées par Pedrag, dit Peach, le chef munichois parti s’immerger dans les arrières cuisines taïwanaises pour percer le secret du réconfortant sandwich. Les buns non plus n’ont pas été une mince affaire. Confectionnés à partir de pâte de blé levée, ils doivent être cuits à la vapeur pour développer leur texture aérienne et garder leur effet céruse. Tout un challenge. Les garnitures, elles, sont une réinterprétation des recettes traditionnelles, adaptées aux goûts occidentaux et préparées à partir d’ingrédients frais, gourmands, et si possible locaux.


TurboBao au 15, rue des Frères à Strasbourg


Par Tatiana Geiselmann