L’association Accélérateur de particules poursuit l’opération Ateliers Ouverts ce week-end. Des artistes répartis dans toute l’Alsace ouvrent leurs portes au grand public. Parmi elles et eux, après Estelle Hoffert à Hindisheim, zoom sur Cécile Kranzer, journaliste belge mais également créatrice de collages à Niedermorschwihr, juste à côté de Colmar.
Originaire de Belgique, Cécile Kranzer a d’abord été diplômée en journalisme à l’Université Libre de Bruxelles. Puis, à l’âge de 30 ans, elle se lance dans un master cinéma-écriture de scénarios de films et de télévision . « Je voulais apprendre à écrire différemment et de manière illustrée », dit-elle. Le collage n’était qu’un passe-temps mais, lors des premiers confinements, elle décide d’en faire un processus intuitif à quelques fins utiles. « Je souhaitais souder ma famille et pouvoir nous aider à nous évader », ajoute cette maman de deux filles.
Par la suite, tout en continuant à écrire pour le web, elle crée des cartes postales et de nombreuses illustrations à partir d’images découpées dans des magazines et des journaux qu’elle dévore au quotidien mais aussi au travers d’emballages alimentaires et bien d’autres. « Maintenant, quand on va au supermarché avec mes filles, elles vont aller directement vers un emballage papier parce qu’elles savent qu’on peut en faire quelque chose avec maman », confie Cécile en riant.
C’est donc dans sa maison de Niedermorschwihr, au pied du clocher vrillé qui symbolise ce somptueux petit village à côté de Colmar et à quelques pas de la Maison Ferber, réputée pour les confitures de Christine, qu’elle participe pour la première fois aux Ateliers Ouverts. Dans le but notamment de faire connaître son activité. Le week-end dernier fut déjà riche en sollicitations. À l’image de l’institutrice de l’école communale qui songe désormais à Cécile Kranzer dans le cadre d’un atelier autour du portrait.
L’atelier de Cécile Kranzer est ouvert les 29 et 30 mai au 70 rue des Trois-Épis à Niedermorschwihr. Site internet : https://www.cecile-kranzer.com/
Par Sabrina Claus
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