Nicolas d'Ascenzio, directeur du Shadok

Nous avons rencontré Nicolas d’Ascenzio directeur du Shadok, fabrique du numérique, depuis juin 2019 et lui avons soumis notre questionnaire « Neue Vague » pour faire plus ample connaissance.

Nicolas d'Ascenzio. Photo : Christophe Urbain

D’où venez-vous, où allez-vous ? C’est simple : de Metz [il fut directeur du tiers-lieu Bliiida, ndlr], à Strasbourg ! Que vouliez-vous être quand vous étiez petit et pourquoi avez-vous renoncé ? Je voulais être astronaute. Et puis la vie a fait que je n’irai pas dans l’espace ! Mais je reste fasciné par la conquête spatiale, les cartes stellaires… Avez-vous un credo professionnel ? Et personnel ? La créativité et l’intuition. C’est important quand on dirige un lieu en lien avec l’air du temps. Quel est pour vous le plus beau des compliments ? Si on me disait que j’avais provoqué un déclic ou une vocation chez un enfant. Que représente pour vous Strasbourg ? Une ville de culture et de créativité, de par la puissance de son écosystème culturel, son taux d’équipement, ses acteurs culturels foisonnants, ses associations… Si vous deviez changer de ville et/ou de pays, où habiteriez-vous ? Berlin. Une ville démentielle, surprenante et agréable à vivre. Pourquoi faites-vous tout ça ? Pour mettre ma petite pierre à l’édifice du changement, participer à la transformation du monde à travers la transition numérique et écologique.

Quels livres se retrouvent régulièrement sur votre table de chevet ? 1984 et Vingt mille lieues sous les mers. Ce que dit le Capitaine Nemo sur le fait d’être mobile dans l’élément mobile, ça me parle. Le film que vous reverriez bien une 54 578 754e fois Retour vers le futur ! Je l’ai vu près d’une centaine de fois. L’œuvre d’art qui ne cesse de vous fasciner. De manière générale, le travail du collectif Anti VJ, qui a construit une partie de ma personnalité numérique.


www.shadok.strasbourg.eu


Propos recueillis par Déborah Liss Photo : Christophe Urbain