Le son
« En solo je me dévoile davantage, j’écris des choses plus personnelles et plus profondes qu’avec Posterboy Machine, mon précédent groupe. Mes influences vont du rock à l’électro en passant par la variété française : je peux aussi bien accrocher sur la guitare de Blonde Redhead qu’apprécier le côté cœur tendre de Souchon, mais aussi Gainsbourg, Étienne Daho, Véronique Sanson… et la disco aussi ! Dans mes textes comme dans ma musique, j’essaye d’aller à l’essentiel, de trouver les mots justes et pour le son, d’aller au plus minimal. Il y a un côté ritournelle qui me plaît bien, et qui n’a rien de simple à réaliser. »
L’album
« Je l’ai écrit en deux mois, juste après la sortie de Bain de minuit. Il y aura donc logiquement une vraie continuité entre l’EP et l’album, mais avec la possibilité de raconter une histoire plus longue, un passage de titres lumineux à des choses plus sombres dans la seconde partie. La sortie est prévue au printemps de l’année prochaine. »
Le label
« Coco machine a été créé pour défendre et mettre en avant des artistes que j’aime beaucoup comme 2Pan Heads, le Baguette crew et Rémi Saint Jacques de Bellecroix. J’ai souvent été refroidi par le discours très stratégique des labels : Coco machine veut conserver une rigueur mais aussi garder une proximité, un côté humain, un sens de l’écoute. C’est aussi une cour de récré, notamment avec nos soirées ! »
La ville
« Je suis né à Épinal, j’ai habité à Strasbourg mais Metz est ma ville de coeur. Dès mon arrivée, j’ai fait beaucoup de rencontres, notamment à Bliiida : Romain Gamba [également photographe pour Zut, ndlr], qui réalise mes clips, Céline Kriebs ma graphiste… Le projet est à mon nom mais l’univers existe grâce à eux. Metz est un grand village où les connexions sont rapides et faciles, et où vivent et travaillent des artistes aux pratiques très différentes, qui m’inspirent beaucoup. »