« JB de Born Bad, c’est un des personnages les plus braves du business en France »
Dernier clip en date, celui de Divine Créature qui existe en deux versions : l’une sur YouTube et l’autre, non-censurée, sur Pornhub via le compte de LeoLulu, couple franco-allemand qui cartonne sur ce site porno homemade…
Il se trouve que Lulu, l’homme de ce couple, est un ami d’enfance du frère de Marlon. Ils avaient déjà utilisé un de nos sons pour une de leurs vidéos et ça faisait un moment qu’ils souhaitaient qu’on fasse une collab’. Le texte de la chanson s’y prêtait bien.
Trois jours après sa mise en ligne, il y a davantage de vues chez eux que sur votre chaîne Youtube…
(Il se marre) De toute façon, cela fera toujours de la promo pour l’un comme pour l’autre.
Born Bad Records qui édite vos albums en vinyle fête ses 15 ans, que représente ce label pour vous ?
Pour moi, JB de Born Bad (Jean-Baptiste Guillot surnommé JB Wizz, fondateur du label, ndlr), c’est un des personnages les plus braves du business en France. C’est un des rares qui tient sa baraque tout seul. On a découvert ce label quand on était adolescents, on écoutait les compiles qu’il sortait et ça nous a nourri et influencé. Cela a même aidé à la création du groupe, il était logique qu’on fasse une collaboration avec lui. Comme je dis, c’est un des seuls qui est intègre à 100%, qui prône le bon goût et qui va chercher la qualité avant de chercher des vues et le succès. C’est rare de nos jours, c’est vraiment quelqu’un d’exceptionnel. On sait que tout ce qu’il sort est fait avec passion, ça vient du cœur contrairement à d’autres gens de labels qui vont nous dire « Ah, j’adore ce que vous faites » et qui après vont nous avouer qu’ils adorent des trucs horribles. En fait, ils adorent juste ceux qui font des vues alors que lui se battra pour ses projets jusqu’au bout. Pour la culture et pour la musique. C’est exceptionnel de nos jours.
Quels sont vos groupes préférés de ce label ?
Il y a ce groupe du Bénin Star Féminine Band qui est cool. Sinon, on aime bien Cheveu et Nathan Roche, le chanteur du Villejuif Underground.
Vous qui sillonnez le monde, y a-t-il un lieu qui vous inspire plus particulièrement pour composer ?
Pas spécialement. Il y a des pays qui m’inspirent plus que d’autres comme l’Espagne et le Mexique, par exemple. C’est marrant mais quand j’étais plus jeune, j’étais fasciné par l’Angleterre et les États-Unis. Maintenant, je suis plus inspiré par le sud comme la scène turque, la scène grecque et les musiques folkloriques espagnoles. On va d’ailleurs sortir prochainement un album en espagnol.
En concert à L’Autre Canal à Nancy le 22 janvier et à La Laiterie à Strasbourg le 27 janvier.
Par Fabrice Voné