L’hiver dernier, le numéro 40 de Zut, qui marquait le 10e anniversaire du magazine, nous avait obligés à nous replonger dans nos propres archives. Et ce geste somme toute un peu narcissique nous avait conduits à articuler nos propres lignes de force, celles qui s’étaient dessinées presque à notre insu, en tout cas de manière simple, intuitive, évidente, au gré des désirs communs.
Cette auto-analyse nous aura donné envie de repenser le magazine, d’affirmer plus clairement, dans une maquette allégée et plus lisible, ces lignes de forces comme autant d’intentions éditoriales. Intentions concrétisées dans ce dernier numéro.
— Se replacer dans la Cité, aux côtés de ceux qui la font vibrer, la pensent, la réinventent, la partagent, lui donnent de nouvelles formes et de nouvelles voix.
— Revendiquer un Style mêlant mode et design, pétri d’allures, de beaux gestes, de lieux et d’adresses précieuses, de figures singulières et d’objets bien dessinés.
— Se mettre à Table avec, à l’esprit, l’idée que notre assiette nous révèle, dans toutes nos singularités.
Au sommaire de ce numéro ? En vrac (et de manière non-exhaustive) :
- – Carnet de voyage au cœur de la rue des Juifs : son histoire, des commerçants, des restaurants, des habitants…
- – Une interview croisée entre Édouard Louis et Stanislas Nordey autour de Qui a tué mon père présenté au TNS au mois de mai
- – Les 40 ans de la galerie L’Estampe
- – Bulle Ogier, Bertrand Belin, Malik Djoudi
- – Retour sur l’histoire des sexes et des sexualités avec Sandra Boehringer
- – Une série mode aussi fraîche que le printemps
- – Le musée Adolf Michaelis truffé de luminaires
- – Un mot : copurchic, des pages mêlant mode et design…
- – Les fans du Racing Club de Strasbourg dans la rue
- – Les nouvelles adresses : Transsibérien, Maïence, L’allégorue, Norrebro, La Cruche, Boca Boca
- – La « jeune cuisine » strasbourgeoise à la table de Zut…