Ólafur Arnalds en live à la BAM

Une musique planante, inclassable, qui concilie la musique électro et les mélodies classiques. Des sonorités qu’on retrouve dans le dernier album d’Ólafur Arnalds, re:member, composé avec des algorithmes.

Olafur Arnalds

Attention, pépite. Vous vous souvenez de la série britannique Broadchurch ? Son histoire, son décor, ses acteurs… Sa musique. Planante, ambiante, mystique. Eh bien, l’homme derrière le piano et l’ordi, c’est lui : Ólafur Arnalds, jeune compositeur islandais aussi célèbre sur son île natale que ses compatriotes Björk ou Sigur Rós. Multi instrumentiste et de l’or dans les doigts. Indomptable. Difficilement classable. Et comme lui, sa musique se joue des cases pour virevolter entre ambient et pop instrumentale, mélodies classiques et sonorités électro. Des compositions à la fois intemporelles et furieusement modernes, contemplatives, épurées, dans lesquelles on se love comme dans un plaid bien au chaud devant la cheminée. Les yeux brillants, et parfois, le cœur un peu serré. Une invitation au rêve avec ce truc en plus qui te transcende des pieds à la tête, qui t’emporte loin, très loin, au point que tu n’as plus qu’une envie : fermer les yeux et te laisser aller à t’envoler avec lui.

À la fin de l’été dernier, Ólafur Arnalds a sorti re:member, un album tout en nuances, composé notamment à l’aide d’algorithmes issus de l’intelligence artificielle… Sur scène, c’est un live ambitieux, à mi-chemin entre le concert et l’expérience visuelle immersive : un quatuor à cordes, un batteur percussionniste, deux pianos semi-génératifs et autonomes, et lui-même aux synthés et au piano. Autant vous dire que l’on attend ça avec la même impatience qu’un gamin le gros bonhomme en rouge le soir de Noël.


Ólafur Arnalds
En concert le 27 février | la BAM | Metz
www.citemusicale-metz.fr


Par Aurélie Vautrin