Une rencontre clé
« En troisième année de Licence Arts Visuels, l’un des étudiants de ma promo est venu vers moi pour me demander de jouer dans son court métrage. J’ai accepté sans trop savoir à quoi m’attendre, et depuis ce jour je n’ai cessé de collaborer avec Jeremy Morlot ! Au-delà d’être un formidable ami, il est aussi un fidèle collaborateur artistique et un photographe/vidéaste hors pair ! C’est lors de notre colocation à Homme de Fer qu’on a commencé à véritablement travailler ensemble. Depuis, on a tourné plusieurs court métrages et clips et on a fait de nombreux shootings. Toutes les images que je diffuse lors de mes live sont réalisées par Jeremy et chacune de mes photos de presse sortent de son appareil. Sans lui thems ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. »
Strasbourg, une inspiration
« Le clip de mon single Nuits a été réalisé dans les rues de Strasbourg. Je me suis inspiré des déambulations nocturnes que j’ai pu vivre à l’époque dans ces mêmes lieux. Dans ma musique j’aime globalement puiser dans mes souvenirs, relater une certaine nostalgie. Je crée des bouts d’histoires dans lesquelles je mets en scène des personnages. C’est très souvent inspiré de moments que j’ai vécus, et pour cela ma période strasbourgeoise est une ressource inépuisable. »
Le retour aux sources
« J’essaye de revenir le plus souvent possible pour voir mes amis. Ça fait un an maintenant que c’est un peu compliqué, mais dès que cette crise sanitaire sera derrière nous je pense en profiter pour faire une cure de Strasbourg. Ma famille est en Alsace, donc c’est facile d’organiser régulièrement un petit passage ! Et finalement depuis Paris c’est assez rapide en TGV. Récemment je suis revenu pour travailler autour du projet musical Shapiri, et je reviendrai aussi pour une résidence de création avec François Delamarre alias Difracto. Des projets se créent, d’autres évoluent, ça ne me dérangerait pas de créer des liens entre Paris et Strasbourg. »
thems, dernier EP, Nuits, disponible sur son site Internet et sur toutes les plateformes d’écoute
Propos recueillis par Cécile Becker