Youn Sun Nah est de passage ce jeudi 24 octobre la Cité de la Musique de Strasbourg.

Youn Sun Nah, jazz sans frontières

Dans la foulée de sa performance au festival Nancy Jazz Pulsations, Youn Sun Nah est de passage ce jeudi 24 octobre la Cité de la Musique de Strasbourg.

Figure du jazz vocal, cette chanteuse et pianiste sud-coréenne excelle dans le mélange des genres. Avec une appétence pour les reprises de standards rock et folk pour un long voyage entre les répertoires de Metallica, Phill Collins, Leonard Cohen ou encore Léo Ferré. « C’est ça que j’ai appris dans le jazz, la liberté, l’improvisation », déclarait-elle récemment.
Youn Sun Nah est née à Séoul dans une famille de musiciens. « J’étais souvent aux concerts de mes parents, il y avait toujours des chants à la maison. Pour moi, ce qu’il y a de plus fort c’est la voix », disait-elle au quotidien québécois Le Soleil. Elle se lance dans une première expérience de chanteuse avec le Korean Symphony Orchestra pour ensuite repartir de zéro avec un apprentissage au Centre d’informations musicales (CIM) à Paris. Très vite, elle se produit dans les clubs de la capitale, participe à des festivals, enchaine les concours et décroche des récompenses en France et en Allemagne. Ses souvenirs des années parisiennes inspirent son premier album Reflets qui sort en 2001 chez Sony Music.

Vingt-cinq ans plus tard, cette virtuose présente aujourd’hui son nouveau disque, Immersion, aux sonorités acoustiques et électriques. Pour ce dixième album, la chanteuse, qui fête ses 50 ans cette année, dit avoir eu envie de découvrir l’élaboration d’un morceau en partant de rien, comme en laboratoire. De cette curiosité est né un album mêlant compositions originales et reprises. Sur la scène de l’Auditorium de la Cité de la Musique et de la Danse, elle sera accompagnée de Remi Vignolo (batterie contrebasse, basse) et de Tomek Miernowski (guitare, piano, synthétiseur). Immersion assurée.


Youn San Nah
Concert le jeudi 24 octobre à 20h30
Cité de la Musique et de la Danse
1, Place Dauphine, Strasbourg


Par Fabrice Voné