Concrètement, comment ça se passe ?
Il faut se rendre sur le site où on peut se procurer un ticket digital. On peut acheter un épisode d’une durée d’une heure qui sera visible à volonté du 14 au 21 février, et, du 21 au 28 février, il y aura le second épisode. Nous avons conservé quatorze artistes sur les 37 qui étaient initialement programmés.
Est-ce que les pin-up d’hier deviendront-elles les cam-girls de demain ?
Je n’aime pas trop mettre les gens dans des cases. Mais cette période montre qu’en tant qu’artistes, nous devons nous adapter. S’il faut s’adapter à autre chose, essayons de nous réinventer.
Comment envisage-t-on l’effeuillage sans public ?
Ce n’est pas facile. Clairement, il y a des artistes qui ont fait le choix de ne pas se produire face à une caméra car il y a des numéros où on est vraiment en interaction avec le public. D’autres, au contraire, ont pris cela comme un challenge. Comme je le dis, il faut qu’on s’adapte. Là, c’est un essai, on verra comment ça va prendre. Bien sûr, il n’y aura pas cette ambiance faite de cris, d’applaudissements et de participation active du public mais on peut le faire depuis chez soi. Les ondes positives devraient passer malgré les limites de l’écran.
Le site du Strasbourg Burlesque Festival pour acheter son billet en ligne.
Par Fabrice Voné