Cet été, huit spectacles sont proposés par le TAPS : l’occasion pour petits et grands de (re)découvrir la magie du spectacle vivant !
L’été au TAPS depuis six ans, c’est la saison des enfants ! Plonger dans un livre au sens propre comme au figuré, remonter le temps pour changer le futur, traverser des océans et des déserts de glace, vivre des histoires d’amour et des récits d’exil, questionner le sens de la vie, ressentir la force de l’amitié ou prendre conscience des enjeux climatiques… Pas moins de huit spectacles sont ainsi programmés pendant les grandes vacances – quatre pour les 3-6 ans au TAPS Laiterie, et tout autant pour les 7+ et leurs familles dans la salle du TAPS Scala. Théâtre d’objets ou de papier, burlesque ou fantastique, marionnettes, art du cirque, projections d’images et livre-concert, les formes sont diverses et variées, mais ont toute cette même particularité : la capacité d’émerveiller. Présentées à des horaires adaptés à leur public, ces pièces jouent avec brio sur la poésie et l’éveil à la magie du spectacle vivant… À découvrir notamment, Des larmes d’eau douce, un conte engagé (et végétal) de la Compagnie La Mandarine Blanche, présenté avec des marionnettes grandeur nature. L’histoire d’une petite fille qui sauve son village de la sécheresse grâce à sa faculté de pleurer des larmes d’eau douce. Jusqu’à ce que les notables du village comprennent l’intérêt financier de ses pleurs… Hautement poétique et particulièrement émouvant !
A retrouver du 18 juillet au 10 août
TAPS Laiterie
10 Rue du Hohwald / Strasbourg
03 68 98 52 02
TAPS Scala
96 route du Polygone / Strasbourg
03 68 98 52 02
taps.strasbourg.eu
Par Aurélie Vautrin
Photo Vladimir Lutz
À travers Le Lierre et l’Araignée, Grégoire Carlé décrit comment des gamins ont mis des grains de sable dans le rouage de l’occupation nazie à Strasbourg et ont contribué à faire basculer l’Histoire. Parmi grandes planches contemplatives et cases narratives grouille tout un bestiaire, nagent les anguilles et volent les rapaces, tandis que la mygale tisse sa toile.
Michel Cloup a marqué les années 90 hexagonales avec son projet Diabologum, groupe à (re)découvrir absolument pour la portée politique de sa musique. Avec le trio chaud-brûlant Despentes/Dalle/Casey, il ouvre pour Strasbourg Capitale Mondiale du Livre une lecture musicale dédiée aux auteurs·trices féministes. Café. Clope. Magnéto. Entretien avec un artiste qui n’a rien perdu de sa rage adolescente.
Ouverte depuis cinq ans, la galerie Malagacha met en avant des œuvres d’inspiration urbaine en plein cœur historique de Strasbourg. Autodidacte comme les artistes qu’il représente, son fondateur et directeur Damien Seliciato réussit à étendre de plus en plus son rayonnement.
Après presque 18 années passées dans les embruns iodés de Marseille, Émilie Girard quitte le musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée et remplace Paul Lang à la direction des Musées de Strasbourg. « Le monde de la conservation n’est pas si conservateur qu’on le pense », affirme-t-elle en se remontant les manches.
