Le festival Pelpass, devenu depuis quelques années un événement incontournable à Strasbourg pour la découverte musicale, voit les choses en encore plus grand pour son édition 2024, du 23 au 26 mai.
Depuis sa création en 2017, le festival défend des valeurs de diversité, de parité et d’inclusivité. Cette année, il ne fait pas exception à la règle et accueille 52 artistes, dont 24 groupes internationaux. La programmation promet de grands moments musicaux. Quelques noms suffisent à donner envie de se ruer vers la billetterie sur le champ : l’artiste montant Aupinard et son rap bossa-nova qui a déjà rempli l’Olympia est programmé le jeudi. Le vendredi, Les Vulves Assassines, deux rappeuses punk rap promettent « un beau petit bordel dès le début de la soirée », selon Jérémie, directeur de Pelpass. C’est sans compter sur le Québécois Alias et son style psyché rock qui prendra la relève.
Un week-end prometteur
Le samedi, le festival continue d’étendre les frontières musicales entre Samba de la muerte, groupe français qui sait comment réveiller son public avec sa foltronica pop psychédélique ou encore le rappeur français Prince Waly. Le dimanche 26 : la clôture du festival sera riche en émotions et en genres avec notamment le groupe anglais Getdown Services et son apocalyptic disco band.
Music Week + Pelpass = love
Démarrée en 2023, la collaboration est reconduite cette année avec une programmation transfrontalière tout au long du festival, en plus de clôturer le Strasbourg Music Week, le jeudi 23 mai au soir sur la scène de la Militente.
À travers Le Lierre et l’Araignée, Grégoire Carlé décrit comment des gamins ont mis des grains de sable dans le rouage de l’occupation nazie à Strasbourg et ont contribué à faire basculer l’Histoire. Parmi grandes planches contemplatives et cases narratives grouille tout un bestiaire, nagent les anguilles et volent les rapaces, tandis que la mygale tisse sa toile.
Michel Cloup a marqué les années 90 hexagonales avec son projet Diabologum, groupe à (re)découvrir absolument pour la portée politique de sa musique. Avec le trio chaud-brûlant Despentes/Dalle/Casey, il ouvre pour Strasbourg Capitale Mondiale du Livre une lecture musicale dédiée aux auteurs·trices féministes. Café. Clope. Magnéto. Entretien avec un artiste qui n’a rien perdu de sa rage adolescente.
Ouverte depuis cinq ans, la galerie Malagacha met en avant des œuvres d’inspiration urbaine en plein cœur historique de Strasbourg. Autodidacte comme les artistes qu’il représente, son fondateur et directeur Damien Seliciato réussit à étendre de plus en plus son rayonnement.
Après presque 18 années passées dans les embruns iodés de Marseille, Émilie Girard quitte le musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée et remplace Paul Lang à la direction des Musées de Strasbourg. « Le monde de la conservation n’est pas si conservateur qu’on le pense », affirme-t-elle en se remontant les manches.
