Ce spectacle, écrit pour le jeune public (à partir de 10 ans), revisite l’Histoire de manière drôle et décalée. Du 7 au 9 février au TAPS Scala.
L’auteur et metteur en scène Amine Adjina n’hésite pas à passer de la Gaule à la Révolution française pour enchaîner sur la victoire de la France à la Coupe du Monde 98. Ce Français né de parents algériens s’est passionné dès l’enfance pour l’Histoire, celle de son pays de naissance, apprise à l’école, et non celle du pays de ses parents. Un intérêt qui ne l’a jamais quitté et dont il a fait le sujet de sa nouvelle création, Histoire(s) de France. Il y questionne cette identité, ce socle commun que l’école nous transmet à travers à travers ses enseignements. Et c’est justement dans une classe que se déroule la pièce. Une professeure tente une approche différente en proposant aux élèves de choisir un moment de l’Histoire de France pour le jouer devant la classe. Arthur, Camille et Ibrahim choisissent la guerre des Gaules. Mais qui fera Jules César et quelle langue parlaient ces ancêtres gaulois ? En amont de la représentation, la compagnie interviendra dans des classes pour inciter les élèves à exprimer leurs idées sur les manières possibles de transformer l’école. Pensées comme des cahiers de doléance, les propositions seront lues sur scène au cours du spectacle, dans leur forme brute. De quoi nous rendre presque nostalgiques des bancs d’écoliers !
Taps Scala, Histoire(s) de France, du 7 au 9 février
https://taps.strasbourg.eu/
Par Fanny Laemmel
Photo DR
À travers Le Lierre et l’Araignée, Grégoire Carlé décrit comment des gamins ont mis des grains de sable dans le rouage de l’occupation nazie à Strasbourg et ont contribué à faire basculer l’Histoire. Parmi grandes planches contemplatives et cases narratives grouille tout un bestiaire, nagent les anguilles et volent les rapaces, tandis que la mygale tisse sa toile.
Michel Cloup a marqué les années 90 hexagonales avec son projet Diabologum, groupe à (re)découvrir absolument pour la portée politique de sa musique. Avec le trio chaud-brûlant Despentes/Dalle/Casey, il ouvre pour Strasbourg Capitale Mondiale du Livre une lecture musicale dédiée aux auteurs·trices féministes. Café. Clope. Magnéto. Entretien avec un artiste qui n’a rien perdu de sa rage adolescente.
Ouverte depuis cinq ans, la galerie Malagacha met en avant des œuvres d’inspiration urbaine en plein cœur historique de Strasbourg. Autodidacte comme les artistes qu’il représente, son fondateur et directeur Damien Seliciato réussit à étendre de plus en plus son rayonnement.
Après presque 18 années passées dans les embruns iodés de Marseille, Émilie Girard quitte le musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée et remplace Paul Lang à la direction des Musées de Strasbourg. « Le monde de la conservation n’est pas si conservateur qu’on le pense », affirme-t-elle en se remontant les manches.
