Charlotte
Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg
« Pas un sport, mais un art » martèlent les signataires de la pétition empêchant l’arrivée du skateboard comme nouvelle discipline aux Jeux Olympiques de Tokyo ! Ce mariage entre culture underground et rigueur olympique fait débat au sein d’une communauté qui a toujours voulu s’affranchir des carcans sociétaux depuis les années 1970. Mais la culture du skate est-elle aussi libertaire qu’elle y paraît ? Avec ses codes inspirant autant la mode que l’art, ce sport de rue relève davantage d’un mode de vie attirant une jeune tribu qui tend à se féminiser. Comment s’approprier l’espace public ? Quels codes adopter pour intégrer ce monde lorsqu’on est profane ? Nous sommes allés nous poser au pied du MAMCS avec quelques riders, qui ont fait de la glisse urbaine une philosophie. Morceaux choisis.
« J’ai commencé pendant le premier confinement ! J’avais une vieille planche Decathlon chez moi et je me suis lancée. J’avais besoin de liberté et d’évasion en cette période. De rencontrer de nouvelles personnes et de m’ouvrir à de nouveaux horizons. Le skate m’a permis ça ! Et puis, quand on débute, on galère et on progresse ensemble. C’est une vraie motivation. »
Photo Christophe Urbain
Été 2021