
Wolfi Jazz
Le Wolfi Jazz fête ses 15 ans cette année ! Toutes les générations se croiseront du 25 au 29 juin 2025...
Ce week-end, la 6e édition du FARSe (le Festival des Arts de la Rue de Strasbourg) a eu lieu. Plusieurs milliers de spectateurs et spectatrices ont assisté aux performances malgré l’alerte météo rouge canicule. Certaines représentations ont du être annulées ou décalées à cause de la chaleur. Retour en images sur les trois jours de festival.
Il est 15h. Il fait chaud. Sur la place Hans Arp, l’un des acteurs, intégralement trempé de sueur, demande à faire une brève pause à cause de la chaleur. Ironie de l’histoire, il ouvre le festival avec une représentation sur le réchauffement climatique. Cette performance, Ce qui m’est dû de la Compagnie La Débordante, donnera le ton aux trois jours du FARSe.
Qu’importe le soleil, l’obligation du port du masque est toujours respectée, mais la distanciation sociale, bien moins. Compliqué de trouver une bonne place sans trop se rapprocher du voisin. Au vu des terrasses bondés à quelques mètres, la question peut presque paraître absurde. Au sein de plusieurs spectacles, le public est invité à participer directement, comme dans Full Fuel, où tout le monde court et danse ensemble en cercle. Difficile de les brider les arts de la rue. La Ville de Strasbourg, organisatrice de l’événement, a pris la décision d’annuler certains spectacles (notamment des performances musicales) dans la cour du FARSe du fait de la promiscuité, dangereuse en temps de COVID. D’autres spectacles, comme Shake Shake Shake de la compagnie Pakipaya ont dû être décalés en urgence à cause de la chaleur et reprogrammés en fin de journée.
À partir de 19h, l’air devient plus respirable, malgré la barre des 30°C toujours atteinte. Les performances s’enchaînent du vendredi au dimanche, entre déambulations théâtrales, acrobaties, danse contemporaine, clowns contorsionnistes et autres mélanges de genres. Tout le monde semble ravi d’être là, acteurs, organisateurs et spectateurs, malgré le soleil cuisant. « On en avait besoin. C’est important », déclarent régulièrement les artistes à la fin de leur représentation. Les éclats de rire et les applaudissements ont pu résonner sur les places de la ville… Un souffle d’air frais, malgré tout.
Par Martin Lelievre