La Planque

Un nouveau lieu hybride situé à la Krutenau et tenu par le duo Raphaëlle Franceschetti et Alexis Moisson.

La Planque, un lieu hybride tenu par Raphaëlle Franceschetti et Alexis Moisson. © Simon Pagès

Un ordi l’après-midi, un demi le soir

Leur objectif, c’était de créer un lieu « où on se sent bien » et c’est réussi. La Planque, nouvelle adresse de la Krutenau, tenue par le duo Raphaëlle Franceschetti et Alexis Moisson est un salon de thé-café-bar-restaurant un peu hybride. L’après-midi, on se pose en terrasse avec son ordi ou un bouquin, pour déguster un brookie (contraction de brownie et de cookie) maison trempé dans un expresso bio torréfié en Alsace. Une fois qu’on a fait le plein d’UV, on se replie (ou pas) à l’intérieur, au milieu des poutres, des chaises dépareillées et des plantes vertes, pour boire des coups et grignoter quelques « planquettes », version déchaînée de la planchette.

Pickles et focaccia

Les « planquettes », ce sont les planches préparées par Rapha selon l’inspiration du jour. « On voulait sortir du traditionnel charcut’ fromage », explique la Strasbourgeoise d’adoption. À la place donc, des tartinades maison, des petits palets de chèvre frais d’un producteur local, des pickles colorés, concoctés à partir de légumes de l’Îlot de la Meinau, une boîte de sardines, un saucisson ou des tranches de focaccia tout juste sorties du four. Pour faire glisser le tout, une pinte de bière alsacienne, ou un verre de vin nature, bio ou conventionnel, selon la sélection du moment.

Musique, tricot et expos

Si la carte change régulièrement, c’est aussi le cas des animations. Blind-test toutes les deux semaines, quizz, repair café, café-tricot, DJ-set, vide-dressing, les deux trentenaires sont ouverts à toutes les propositions. « L’idée, c’est simplement que ce soit un lieu animé et un lieu d’échanges. » Un lieu sans chichi surtout, où se retrouvent toutes les générations dans un joyeux brouhaha. Et un « bouillon de culture », comme le proclame le slogan, avec des expos qui tapissent régulièrement les murs, un clin d’oeil au passé de graphistes du couple, à la tête du studio Capitaine Bowie.


22 bis, rue des Balayeurs
@la.planque.strasbourg


Photo Simon Pagès