L’hypothèse d’une cage qui suspendrait l’œuvre grâce à des filins est rapidement mise de côté au profit d’une solution plus esthétique : une plaque transparente en Dacryl®, résine acrylique à la fois légère et ultra-résistante. Placée sous le buste de l’animal en extension, elle disparaît presque en fonction des angles de vue. Et renvoie directement au logo de la marque tout en restant harmonieuse.
L’autre ressource utilisée par l’artiste est l’époxy, un polymère liquide qui sert notamment à la construction de bateaux. Encore une solution « très résistante » mais également éco-responsable. Ne rejetant pas de composés organiques volatils, ce choix de matière semble en accord avec le principe « zéro rejet » adopté par Puma. Les matériaux utilisés, que l’on retrouve dans l’industrie automobile ou aéronautique, permettent de résister aux intempéries et sur la durée. La peinture, aussi réfléchie dans une logique de durabilité, « a été traitée comme celle des voitures ».
Après Broglie, le Wacken
Généralement représenté en blanc par Puma, l’animal fétiche revêt ici une couleur rouge très vive. « C’est un rouge assez particulier, une couleur que j’ai déposée et qui raconte la vie, l’espoir. C’est très fort, ça égaye une pièce et un environnement », avoue Richard Orlinski. Une teinte qui fera écho à l’immense porte rouge du nouveau siège de Puma au Wacken, face au futur emplacement de The Cat qui déménagera place Adrien Zeller, le 14 juin, au lendemain de L’Industrie Magnifique. « Ça matche complètement ! s’exclame Orlinski. C’est super ! Je suis très content. J’aurais moins apprécié qu’elle soit à l’intérieur. Là, c’est pour tout le monde. » Ce qui n’est pas pour déplaire au sculpteur qui milite pour l’accessibilité de l’art au plus grand nombre. « C’est vraiment ma ligne conductrice, mon ADN, mon ambition en tant qu’artiste populaire », précise-t-il. Comme L’Industrie Magnifique en fait.