Mathieu Wernert,
souvenirs d'un match

Notre hors-série « Un seul amour et pour toujours » consacré au Racing club de Strasbourg est sur la rampe de lancement. Avant le 29 juin – où on le retrouvera en kiosques et chez les libraires –,vous pouvez pré-commander votre exemplaire, choisir parmi 11 couvertures inédites (il n’en existera plus que 4 en kiosques et en librairies) et profiter des frais de port gratuits. Histoire de faire connaissance avec les artistes derrière chacune des couvertures, nous leur avons soumis un petit questionnaire. Après, Christoph de Barry, Grégoire Carlé, Timothée Ostermann, Christophe Urbain, Mickaël Dard et Restez Vivants !, l’artiste Mathieu Wernert révèle les dessous de la couverture n°10

Passionné par le dessin depuis tout petit, il intègre l’École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg puis devient peintre et plasticien. Durant le printemps dernier, il réalise une œuvre avec des tampons, sur laquelle il superpose les dates successives des premiers jours de confinement. Le magazine Society décide d’en faire sa Une qui ne passe pas inaperçue. Il participe actuellement à une exposition collective à Paris, à la galerie Edouard Escougnou. Cette semaine débute une seconde exposition en Bourgogne au Manoir, centre d’art et de villégiature, situé à Mouthier-Haute-Pierre. Elle se termine fin septembre.
Pour en connaître plus sur l’attachement de ce fervent supporter du Racing, il faut lire sa chronique intitulée C’est toujours à l’été que les rêves commencent dans le hors-série de Zut « Un seul amour et pour toujours » !

Sa démarche pour la couv’
« Je ne voulais pas choisir un personnage. J’ai pris un évènement important dans l’histoire du Racing. Il a eu lieu il y a deux ans. Des dix dernières années, c’est le plus important pour moi. C’est Lyon-Strasbourg, fin de la saison. Ils devaient absolument gagner pour rester en Ligue 1, le classement était vraiment très serré. On perdait 2-1 et à la fin du match on a gagné. Économiquement, c’était très important. Il y a eu ce fameux but de Dimitri Liénard. J’étais au match, c’était la folie. C’est un but historique ! Je raconte ça en tampons et j’ai recopié les commentaires de France Bleu Alsace. Le lendemain j’ai écouté le match à la radio et la façon dont a été raconté ce but m’a donné des frissons. Ça m’a fait penser aux commentateurs brésiliens, lorsqu’ils parlent super vite et qu’ils crient “goal”. J’ai aussi voulu faire un parallèle avec la couverture de Society faite pendant le confinement. Au niveau style et graphique, c’est un peu des jumeaux. »

Son lien avec le Racing
« J’y vais depuis tout petit. Mon père m’y emmenait et puis à l’adolescence j’y allais avec des copains. J’allais même en quart de virage. À l’époque, lorsque j’étais étudiant, c’est là où était le kop. Je suis abonné depuis deux ans et je vais à tous les matchs. Je suis ça de près. Lorsque j’ai assisté au match avec Lyon, l’ambiance était folle. C’est ça qui est bien dans le foot, c’est une communion. Il n’y a plus de classe sociale. Tout le monde est là pour le même objectif. Et puis, c’est surtout la joie que ça procure, c’est chouette. »

Pré-commandez le hors-série !


Par Ludivine Weiss