Une nouvelle boutique pour habiller de bois haute couture ses sols et ses murs.
S’il s’est installé à Strasbourg par amour, Luc-Antoine Becquart a choisi l’emplacement de son showroom avec discernement. Et nous fait remarquer que ce carrefour, entre la rue du Faubourg de Pierre et le quai Finkmatt, est sans doute le plus pointu de la ville niveau déco et design. Farrow & Ball, Ligne Roset ou La Cuisine d’un côté, Galerie K et Cuisines Schmitt (tout récemment ouvert à la place de Lisème) de l’autre… Au fil des années, c’est un véritable écosystème qui s’est développé ici, que Bois en scène a considéré comme favorable à son activité. Il faut dire qu’il manquait d’une enseigne spécialisée dans les revêtements de sol et de murs. Celle-ci se consacre entièrement au bois, avec la volonté de donner à ce matériau noble la plus belle place possible dans nos intérieurs.
Les essences de bois, les traitements, les couleurs et les dimensions : Luc-Antoine Becquart parle de ses produits en invoquant la haute-couture. On l’a compris, Bois en scène se positionne loin des produits standards (même si on trouve des modèles prêts à poser). Tendance oblige, le style industriel y figure en bonne place avec notamment des effets de bois de récupération, mais version luxe.
Par exemple un « effet fond de wagon », comme le décrit Luc-Antoine Becquart, qui se décline en plan de travail et en parquet et leur donne ce côté authentique et cette patine vintage qu’on aime aujourd’hui. On y trouve aussi des produits d’exception, comme le traditionnel mais toujours élégant parquet Versailles et, côté über-luxe, des parquets en or, argent, bronze, pour lequel on privilégie « une petite surface dans un commerce », conseille M. Becquart, pour éviter l’effet Miami.
De notre côté, nous sommes évidemment particulièrement sensibles à la gamme de parements muraux INDO, en bois recyclé. Elle ne nécessite pas de coupes d’arbres, mais utilise « racines, souches, chutes industrielles et bois de récupération ». Un upcycling comme on les aime, destiné, comme le reste du catalogue, aussi bien aux particuliers qu’aux architectes.
Bois en scène
1, quai Finkmatt à Strasbourg
www.boisenscene.fr
Il travaille – déjà – avec les meilleurs. Ancien cuisinier reconverti en céramiste depuis un peu plus de trois ans, Rudy Surco s’applique au quotidien à mettre ses petits plats au service des grands.
« J’aime les projets qui ont du sens et des valeurs. » Noémie D’hooge, propriétaire de Ondine, table gastronomique de Strasbourg, ne pouvait que trop bien se retrouver dans l’art sensible et intuitif de Clara Valdes, designeuse d’objet.s, qui travaille principalement le contenant culinaire.
Tout a commencé par un coup de bol. Qu'il fut adroit, Guillaume Buecher, d'être entré dans le magasin de porcelaine de Barbara Leboeuf à la recherche de quelques amis de faïence pour son auberge étoilée.
Pour l’artiste-sculpteure Lea Munsch, pas question de parler « d’art de la table ». Dans son atelier de Lutzelbourg, installé dans une ancienne usine, le processus de création est animé par une volonté de magnifier la nature sans l’altérer.
