Il est venu le temps de délaisser nos vieux jogging et nos chaussons ! Après huit semaines de fermeture, les boutiques rouvrent leurs portes à Strasbourg et on se réjouit d’être enfin déconfiné.e.s afin de faire quelques emplettes de saison. À l’heure où tout est remis en question, il est plus que jamais temps de consommer local, dans les commerces indépendants et les enseignes qui distribuent des labels européens ou éco-responsables.
1 | Être solidaires
Avec ? Le t-shirt « Pour la vie » de la marque strasbourgeoise Ville de cœur.
Pour ? Porter fièrement sur son cœur cette broderie qui rend hommage à tout le corps médical et dont l’ensemble des bénéfices sera reversé à l’association Abribus qui distribue des repas aux plus démunis.
Où ? e-shop : www.villedecoeur.fr
2| Redevenir un dandy
Avec ? Un costume Tagliatore.
Pour ? Les chics types qui retournent au bureau ou ceux qui veulent télétravailler avec élégance et confort, dans une veste non doublée, en laine d’été ou en coton Seersucker.
Où ? Revenge Hom | 4 rue du Fossé des Tailleurs à Strasbourg
3 | Sortir protégé.e.s
Avec ? Les masques de protection lavables Matières Françaises.
Pour ? Leur confection écologique 100 % alsacienne, en lin doublé de viscose pour le confort.
Où ? e-shop : www.matieresfrancaises.fr
4 | Aller se promener en ville
Avec ? Une robe bustier Essentiel Antwerp.
Pour ? Ses volants plissés et son allure grand soir à porter le jour, à défaut de pouvoir aller danser et de se rendre dans les festivals cet été.
Où ? Muse | 27, rue de la Nuée-Bleue à Strasbourg – e-shop (new) : www.muse-shop.fr
5 | Partir travailler de bon matin
Avec ? Un pull Maison Montagut.
Pour ? Garder sur soi une impression de cocooning avec une maille aérée en soie, coton et laine, la couleur en prime !
Où ? Boutique Pôles / Maison Montagut – 90, Grand’rue à Strasbourg
6 | Investir dans du beau durable
Avec ? Une robe Pierre-Louis Mascia.
Pour ? Ne plus céder aux sirènes de la fast fashion et s’offrir une pièce de créateur (de préférence en soie et copurchic) qu’on pourra ressortir plusieurs étés.
Où ? Marbre | 14, quai des Bateliers à Strasbourg
7 | Dégainer ses orteils
Avec ? Des mules Clergerie.
Pour ? Leur cuir miroir silver, fait pour briller (à nouveau) en société.
Où ? Ultima Bis | 34, rue Thomann à Strasbourg
8 | Se faire la bouche
Avec ? Le rouge Hermès.
Pour ? Le grand retour de la coquetterie ! Avec ce tube rechargeable d’un luxe abordable et son effet seconde peau pour en porter même masquée.
Où ? Hermès | 2, rue de la Mésange à Strasbourg
9 | Patienter et protéger la planète
Avec ? Une bouteille isotherme Chilly’s.
Pour ? Boire son café sur un banc en ville, en attendant la réouverture des terrasses, et pour zapper les bouteilles d’eau en plastique.
Où ? Celeste | 30, Grand’rue à Strasbourg – e-shop (new) : www.boutiqueceleste.com
10 | Préparer la rentrée non genrée des écolier.e.s
Avec ? Une veste de travail Colchik.
Pour ? Ce classique du vestiaire artisan en coton organique, indémodable et unisexe, à inscrire dans l’héritage textile familial.
Où ? JOY concept store for kids | 46, rue du Jeu-des-Enfants à Strasbourg
11 | Gâter les bébés né.e.s pendant le confinement
Avec ? Un body Maison Labiche.
Pour ? La broderie « Amour », les rayures côtes bretonnes non genrées et la joliesse de la chose pour escorter les petites jambes potelées.
Où ? Curieuse | 4, quai des Bateliers à Strasbourg
12 | Motiver un ado trop bien confiné
Avec ? Un sweat Stone Island.
Pour ? La douceur du coton lavé et de ce délicat vert tendre pré-pubère.
Où ? Ultima Homme | 16, rue de la Mésange à Strasbourg
13 | Avoir les mains libres
Avec ? Un sac à dos Bleu de Chauffe.
Pour ? Les nouveaux marcheurs et les cyclistes citadins qui pourront privilégier ces modes de déplacement au lieu des transports en commun.
Où ? Algorithme La Loggia | 6, rue Gutenberg à Strasbourg – e-shop : www.algorithmelaloggia.com
Par Myriam Commot-Delon
Il travaille – déjà – avec les meilleurs. Ancien cuisinier reconverti en céramiste depuis un peu plus de trois ans, Rudy Surco s’applique au quotidien à mettre ses petits plats au service des grands.
« J’aime les projets qui ont du sens et des valeurs. » Noémie D’hooge, propriétaire de Ondine, table gastronomique de Strasbourg, ne pouvait que trop bien se retrouver dans l’art sensible et intuitif de Clara Valdes, designeuse d’objet.s, qui travaille principalement le contenant culinaire.
Tout a commencé par un coup de bol. Qu'il fut adroit, Guillaume Buecher, d'être entré dans le magasin de porcelaine de Barbara Leboeuf à la recherche de quelques amis de faïence pour son auberge étoilée.
Pour l’artiste-sculpteure Lea Munsch, pas question de parler « d’art de la table ». Dans son atelier de Lutzelbourg, installé dans une ancienne usine, le processus de création est animé par une volonté de magnifier la nature sans l’altérer.
