Nadia Diz Grana,
du collage, de l'énergie

Notre hors-série « Un seul amour et pour toujours » consacré au Racing club de Strasbourg est sur la rampe de lancement. Avant le 29 juin – où on le retrouvera en kiosques et chez les libraires –,vous pouvez pré-commander votre exemplaire, choisir parmi 11 couvertures inédites (il n’en existera plus que 4 en kiosques et en librairies) et profiter des frais de port gratuits. Histoire de faire connaissance avec les artistes derrière chacune des couvertures, nous leur avons soumis un petit questionnaire. Après, Christoph de Barry, Grégoire Carlé, Timothée Ostermann, Christophe Urbain, Mickaël Dard, Restez Vivants !, Mathieu Wernert, Alexis Delon (co-fondateur du studio Preview) et Pierre Caroff, Nadia Diz Grana est la dernière artiste à passer sur notre gril. Elle a réalisé la couverture n°11.

Nadia fait les Arts décoratifs de Strasbourg (aujourd’hui Haute école des arts du Rhin) avant de devenir graphiste indépendante. Son travail cible principalement le domaine culturel. Depuis quelques années, elle revient vers les collages. Inspirée par la figure féminine, elle l’utilise comme thématique récurrente. Son talent et ses créations ne passent pas inaperçus au point que Les Inrocks, Libération, L’Express, Axelle et Zut la sollicitent régulièrement pour illustrer des sujets de société (on se souvient notamment de son illustration pour le hors-série consacré à l’artisanat).
Nadia Diz Grana a récemment réalisé une affiche pour la campagne de crowdfunding des cinémas Star de Strasbourg « Affiche ton soutien ». Sublime, elle est à retrouver et à commander sur Ulule.

Sa démarche pour la couv’
« Ce sont plutôt les femmes qui m’inspirent… Pour la couverture sur le Racing, ce n’était carrément pas le sujet. La demande était plutôt foot. Or moi, je ne suis pas foot du tout. J’ai davantage voulu faire un truc qui parle de l’énergie, des cris, du mouvements, quelque chose comme ça. L’idée était intéressante. J’ai cherché ce que je trouvais de positif dans le football. Après, il a fallu le retranscrire visuellement. Ce que je pouvais imaginer, c’est l’euphorie du sport, un peu comme un groupe de hard rock, l’état de transe quand il se passe un truc et qu’on est à fond. »

Son lien avec le Racing
« J’ai assisté à un seul match de foot dans ma vie. C’était à la Meinau, il y a longtemps, face au Paris Saint-Germain. Il y avait des bagarres, des cris… C’était assez stressant. Je suis Espagnole, c’est vrai que si je dois suivre un peu foot, c’est vaguement pour le Championnat d’Europe ou la Coupe du monde. Dans ce cas, je suis pour l’Espagne, par tradition. »

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Par Ludivine Weiss